Pour réussir la transition environnementale et la révolution numérique, il faut renforcer considérablement la formation professionnelle des travailleur·ses. Pourtant, le financement de la formation professionnelle est passé de 1,6 % de la masse salariale en 2014 à 1 % aujourd’hui. Il faut donc engager un choc de formation professionnelle et imposer par la loi que l’ensemble des entreprises, en France et si possible en Europe, consacrent au moins 2 % de leur masse salariale à la formation professionnelle. La définition des contenus de formation professionnelle doit être réalisée avec les organisations syndicales pour redonner la primauté à un service public de la formation professionnelle continue et en finir avec les officines privées patronales.