21. Mettre en place un plan d’investissement pour isoler…
La part de la consommation énergétique des bâtiments dans le pays représente actuellement 45 % de l’énergie totale et contribue à hauteur de 25 % aux émissions de gaz à effet de serre. En France, un logement sur cinq est désigné comme une « passoire thermique ». Ce qui concerne 12 millions de personnes. Face à cette réalité préoccupante, l’État a pris l’engagement que d’ici 2050, l’intégralité du parc immobilier atteindra un niveau de consommation énergétique bas, correspondant à la classe énergétique A ou B, telle que stipulée dans le Code de l’énergie depuis 2015. Mais, sans donner les moyens, alors que près de 35 millions de logements sont à rénover au cours des vingt-six prochaines années.
Il est nécessaire :
- d’identifier les bâtiments prioritaires à isoler, en mettant l’accent sur les logements sociaux, les édifices publics et les structures accueillant des populations vulnérables ;
- de créer une filière de l’éco-isolation pour décarboner les pratiques (laine de bois, fibre de bois, laine de mouton, cellulose…) afin de réduire les utilisations très prolifiques en GES (laine de verre, laine de roche, polystyrène…) ;
- de mettre en place un financement adéquat, mobilisant des ressources publiques et privées, ainsi que des incitations fiscales pour encourager les propriétaires à entreprendre des rénovations énergétiques ;
- d’interdire les niveaux de sous-traitance en cascade ;
- de responsabiliser juridiquement le maître d’ouvrage.