20. Investir pour adapter les infrastructures au réchauffement climatique
L’ensemble des infrastructures nationales doivent être adaptées aux conditions climatiques futures et aux évènements climatiques violents auxquels elles seront soumises (canicule, sécheresse, tempêtes, inondations, submersions). Cela concerne en particulier la résilience des réseaux et les secteurs de : la production, le transport et la distribution d’électricité ; la production, le stockage et la distribution d’eau potable ; la collecte et le traitement des eaux usées ; les réseaux de télécommunications; le stockage, la transformation, le transport et la distribution d’hydrocarbure et de gaz naturel ; les réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux ; les Installations de traitement des déchets ; la production, le transport et la distribution de chaleur et de froid ; les centres de stockage de données numériques.
Cette nécessaire adaptation ne pourra se faire sans services publics d’encadrement, de préventions et de contrôles forts.
La CGT propose de :
- renforcer massivement les services publics de la prévention et du suivi, qui perdent des effectifs chaque année (Météo-France, Office national des forêts, Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement, Institut géographique national, Office français de la biodiversité, etc. ;
- renforcer les effectifs des services publics de contrôle : inspection du travail, Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes, directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement, agences régionales de la santé, Autorité de sureté nucléaire, etc. ;
- renforcer massivement les services d’intervention et de sécurité civile et les moyens de nos pompiers, en moyens humains et matériels (engins terrestres, aériens et navals) ;
- renforcer massivement notre système de santé public, que ce soit en moyens humains ou matériels (y compris en adaptant les hôpitaux aux conditions climatiques futures).